20091102

Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais.

Dans l’eau brulante et limpide, j’ai senti les larmes salées perler contre ma volonté sur mon visage, arrivant avec concordance au coin de mes lèvres. J’avais la gorge serrée et la tête embuée d’une constellation de regrets.

Il me semblait que l’aube était proche et qu’elle allait rapidement irradier la nuit par sa lueur. Il me semblait, seulement. Alors j’ai relevé la tête promptement au bord de l’asphyxie, loin de ton regard crépusculaire, de nos paroles anémiées.

4 commentaires:

Fantine a dit…

Tu écris si bien... (-

teen a dit…

ouiiiiiiiiii

Fantine a dit…

(: Et la musique ici c'est ;la porte ouverte à l'intimité, à l'émotion. J'aime beaucoup mais. stop. On franchit le seuil et il faut se taire, seulement. Et écouter tes mots qui chantent pour toi. Bonne soirée.

P. a dit…

Sigur Ros et tes écrits
créent une atmosphère si particulière,
comme un songe qui s'en fin irait
plus se s'éveiller, et de se rendormir,
satisfait et heureux